Page 1 sur 1

[Résolu e-Storial] Un Waldlager...Mais où?

MessagePosté: Lun 9 Sep 2013 17:03
par Muller106
Bonjour,
Qui pourrait identifier ce camp allemand: Crepion? Deuxnouds, etc ...?
Merci pour votre perspicacité,cdlt.
Muller106

Image

Un Waldlager...Mais où?

MessagePosté: Mar 10 Sep 2013 14:38
par e-Storial
Bonjour

Il s'agit de Deuxnouds.
J'ai presque la même CP mais faut que je file, alors… la preuve ce soir !

A+
JFG

Un Waldlager...Mais où?

MessagePosté: Mar 10 Sep 2013 20:35
par e-Storial
Je n'ai pas mis la main sur cette fameuse vue, alors je suis allez faire un tour chez qui vous savez…
En espérant que cela puisse vous convaincre

La flêche rouge indique le sens de la prise de vue
La photo proposée est antérieure à celle de Muller106. Trés certainement au cours de l'hiver 14/15.
Image

Voici une autre prise, est là, c'est évident à la vue des bâtiments. Les deux arbres indiqués sont identiques (j'aurais pu dire les trois)
Image

On peut penser à la vue des constructions qu'on se situe plus loin dans le conflit…

Un peu d'histoire:
Entre les deux s'est déroulé la bataille du bois de la Selouze ( près de Lamorville) . Les français reposent à Seuzey et les Allemands à Deuxnouds (juste derrière ce fameux bois)

extraits d'une lettre d'un combattant français
Lettre du 10 avril 1915
C’est avec le cœur gros d'angoisse et de regret que je te trace ces quelques lignes. Je suis tout brisé et semble sortir du néant. Suis-je en vie, je ne le sais comment. Mon bataillon à attaqué une tranchée boche, nous sommes revenu la moitié de l'effectif. C'était le 7 avril.…
Que des camarades j'ai laissé dans la plaine. Pauvres camarades, avoir vécu plus de huit mois ensemble et se voir seul avec quatre autres sur douze que nous étions à l'escouade. Tous nos officiers y sont restés blessés ou tués. ………


lettre du 13 avril 1915

…… Donc après nous s'être reposé pendant huit jours, le 7 avril à quatre heures du soir nous attaquions une tranchée boche. Tu aurais vu du pétard, quel enfer, j'avais bourré mes oreilles avec du coton pour moins entendre le bruit. Enfin bref, pluie de balles et d’obus et nous arriverons à la tranchée, qui elle-même été toute bouleversée par le tir de notre artillerie, Messieurs les Boches en en gens prudent s'étaient sauvés en arrière ou nous les prîmes dans leurs cahutes kamarade, françouze, armes et bras en l'air rien n'y fait, on massacre tout. Pas assez fort pour maintenir la position, nous nous retirerons en arrière amenant 27 prisonniers.

L'épreuve fut rude pour nous et nous perdions plus de la moitié de notre effectif tué ou blessé. Sur douze de mon escouade six disparus, ont un blessé et cinq poilus dont j'ai l'honneur de faire partie, ce donc tu ne seras pas fâchée je l’espère, hein ! Je me rappellerai longtemps le bois de la Selouze.

Pour leur part, les allemands de la 33e DIv indiquaient ceci (traduc Google)
L'après-midi tardif du 7 avril effectué la première attaque de la forêt La Selouze, 9 km au nord des St. Mihiel, contre les positions des 33. Division de réserve dans la ligne Seuzey approximative - Lamorville. On en est venu aux luttes lourdes, dans lesquelles l'agresseur a battu en tretraite et a laissé nombreux morts et blessés sur la place de lutte ; 2 officiers et 80 homme sont restés recueillis dans les mains allemandes.

Je possède un autre témoignage qui dit implicitement que pour cette attaque française, le mot d'ordre était "pas de quartier"

Cordialement
JFG

[Résolu e-Storial] Un Waldlager...Mais où?

MessagePosté: Jeu 19 Sep 2013 18:37
par Muller106
Bonjour,super pour l'identification hyper rapide,merci beaucoup :clap: à bientôt pour d'autres identifications.CDLT Muller106